Faut il rétablir les frontières en Europe ?

I) Rétablir les frontières en Europe est nécessaire

Il faudrait rétablir les frontières en Europe car l’afflux massif de migrants oblige les pays à s'occuper d'eux, à leur trouver un logement, des papiers, à en soigner certains.

Par ailleurs, Tout comme l'Allemagne, des pays comme l'Autriche ont déjà pris des mesures et ont rétabli leur frontière et érigé un grillage à la frontière avec la Slovénie surveillé par les autorités.

L'arrivée de migrants dans les pays accueillants pourrait entraîner des conséquences économiques comme une augmentation du taux de chômage et le besoin de construire de nouveaux habitats.

II) En Europe, La libre circulation doit continuer

La libre circulation dans l'espace européen est un principe fondamental de l'Union Européenne. Selon ce principe, tout citoyen européen peut, depuis l'abolissement des frontières entre les 28 Etats membres, se déplacer librement dans l'espace européen pour voyager, étudier, travailler et même résider, l'espace Schengen compte 22 pays. Le Royaume-Uni et l'Irlande ne souhaitent pas y participer, la Roumanie et la Bulgarie sont en négociation et la Croatie est entrée récemment dans l'Union ; quant à Chypre la décision de ne pas l'intégrer est essentiellement liée à la question de la partition de l'île.

Cette liberté de circulation a pour contrepartie une politique des frontières extérieures visant à garantir un espace de liberté, de sécurité et de justice, et couvre l’entrée et le séjour des non-Européens. L'Union est donc dotée d'une politique propre en matière d'immigration et d'asile.

L'espace Schengen fonctionne comme un espace unique en matière de voyages internationaux et de contrôles frontaliers pour les voyages sans contrôle des frontières internes.

Conclusion

En Europe, il est important de garder l'espace Schengen intact, pour que chaque citoyen européen puisse traverser les frontières selon ses besoins. Mais il faudrait des contrôles aux frontières pour empêcher les migrants de passer d'un pays à l'autre.

Victor MORAND et Antonin HURTU